€18.00
Traduit du serbe par Alain Cappon
218 pages
Dix-neuf nouvelles qui s’interrogent sur ce qu’est l’amour, sur ce qu’il devrait être, sur ce que l’on éprouve ou ce que l’on a vécu, avec toujours ce doute : est-ce bien de l’amour, est-ce bien ça, l’amour ? Des amours adolescentes aux regrets, du fantasme sexuel au passé qui resurgit et nous rattrape, de la jalousie à la peur, Mihajlo Pantic explore notre désir d’amour, voire notre désir du traumatisme qui l’accompagne. Car le constat est assez désabusé, dans cette cité-dortoir de Novi Beograd où les êtres sont en survie, esseulés, au cœur d’un pays qui s’est disloqué. Face à l’impossibilité d’atteindre au véritable amour, le recueil nous propose quelques tentatives de définitions teintées d’humour, tour à tour cyniques et sensibles, toujours justes. Où se côtoient l’idée qu’aimer ce n’est pas tellement trouver l’équilibre entre donner et prendre, mais plutôt » être disposé à partager son temps égoïste avec quelqu’un » et le sentiment de n’être parvenu, enfin, à » respirer comme il faut » qu’après avoir rencontré l’être aimé.
Du même auteur:
Nouvelle Košava, septième jour dans Nouvelle prose serbe
Mihajlo Pantic est né à Belgrade en 1957. Professeur d’université, il est aussi critique littéraire et écrivain. Il vit à Novi Beograd, dans la banlieue de Belgrade, et est le nouvelliste emblématique de la ville. Il a reçu de nombreux prix : cinq de ses sept recueils ont été récompensés. Si c’est bien de l’amour a obtenu en 2003 le prix Ivo Andric, le plus prestigieux. Mihajlo Pantic est traduit pour la première fois en français.