Une histoire du cinéma yougoslave suivie de cent cinq synopsis de films. Bien qu’il se nourrisse de l’expérience vivifiante des grands films révolutionnaires de l’Est ou feigne de se moderniser en adoptant un rythme à « l’américaine », le cinéma yougoslave conserve une spécificité marquée par son histoire, enrichie par un bouillonnement culturel permanent. Véritablement organisé après la Seconde Guerre mondiale, ce cinéma autodidacte a œuvré pour instaurer un vrai dialogue avec la réalité contemporaine, et ouvrir un vaste champ d’expression à des tendances humaines et psychologiques. Pourtant, il reste assez peu connu et mal diffusé jusqu’en 1985, date à laquelle il se révèle grâce l’attribution de la Palme d’or, au festival de Cannes, à Papa est en voyage d’affaires d’Emir Kusturica. Cet ouvrage a pour ambition de présenter les multiples facettes du cinéma yougoslave, qui a évolué parallèlement à une société en gestation et s’est efforcé de briser le mur de l’indifférence.sa place dans l’histoire de l’art chrétien.