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Le recueil Avec les Serbes (février 1996) a brisé un tabou, celui de la culpabilité serbe, en osant affirmer qu’il y avait une autre version de la guerre en Bosnie – où les pires criminels n’étaient pas ceux qu’on pense – et que les responsables du conflit étaient ailleurs qu’à Belgrade ou à Pale.
Le recueil Les Serbes et nous («31 écrivains contre les tartuffes», juin 1996), a montré que de plus en plus d’écrivains en France luttent contre la désinformation, arme de guerre du Nouvel ordre mondial.
Contre cet ordre, notait Alexandre Zinoviev dans le recueil cité, «hormis la brève insurrection moscovite d’octobre 1993, le monde n’a connu qu’une seule tentative de résistance : celle des Serbes de Bosnie».
Eloge des Serbes (mars 1997), tout en rendant hommage à ce peuple tenace et porteur d’une espérance qui irrite les zombies de la modernité, a étudié le rôle du bouc émissaire dans une société abrutie par les simplifications médiatiques. Et a conclu à l’éminente dignité de ceux qui, de tous temps, et particulièrement à notre époque, ont endossé ce rôle douloureux et nécessaire.
Le présent recueil Alliés des Serbes (mars 1998), place la question serbe dans une double perspective, historique et franco-slave, et livre une réflexion géopolitique sur les nations, utile pour la période qui suit la chute du Mur de Berlin. Par-delà le témoignage d »amitié, ce nouveau dossier revêt une dimension culturelle et historique très vaste, tout en accueillant parmi ses auteurs de plus en plus de noms illustres.
A ce jour, dans le climat d’intolérance du «politiquement correct», cinquante écrivains et artistes contemporains ont osé prendre fait et cause contre la désinformation et pour les Serbes.